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PROMISCUITÉ ET VOYEURISME

 

De Édyprisme, 10 janvier 2003

Le débat est ouvert : 

Faut-il pas accepter dans le groupe de discussion des visiteurs, des curieux, des gens qui ne viennent sur le site de discussion que pour voir ce qui s'y passe ? 

A mes yeux il me semble que Projetorgone est une démarche réellement sérieuse pour fonder un lieu de vie collectif basé sur l'amour naturel. 
Une démarche sous-entendant une réalisation à court ou moyen terme et donc l'implication de gens prêts à s'investir sérieusement. 

Partant de là il me semblerait logique de n'accepter sur le site que des gens réellement intéressés par le projet et désireux de voir si une mise en phase + création de noyau + développement et réalisation proprement dite est possible. 

Également des gens disposés à s'engager dans une démarche d'authenticité et de transparence. Des personnes ayant fait et faisant encore un travail de développement personnel - c'est à dire des personnes ayant d'une certaine manière appris à dépasser et/ou utiliser de façon consciente leur ego. 

Pourquoi ? 

Pour permettre un dialogue et un échange vrai - oser vivre à nu - oser la confrontation avec soi-même et l'autre. Ca n'est pas toujours facile certes mais il me semble que c'est la meilleurs voie pour de l'évolution individuelle et collective.

Est-il possible de faire co-exister harmonieusement à la fois ceux qui viennent échanger leurs points de vue et refaire le monde depuis leur fauteuil - et ceux qui viennent pour poser les bases d'une réalisation concrète c'est à dire un lieu de vie ?

Compte tenu des conjonctures socio-économiques actuelles il me semble que le temps pour discuter "dans le vide" n'est plus de mise vraiment - il est temps d'agir. 

Aussi il me semble important d'arriver à déterminer qui est disposé à s'impliquer sérieusement et de quelle façon. Je comprends que c'est fun de discuter - et c'est vrai que c'est sympa.

Faut-il créer une partie discussion et une partie implication - scinder le bazar en deux, pour permettre aux uns et aux autres d'échanger et de papoter puis de voir ensuite s'ils veulent s'impliquer d'avantage ou non ?
Les uns sont-ils importunés ou gênés par la présence des autres ?
Pour celui qui est sincère, il y a :
un temps pour s'interroger et chercher, 
un temps pour la maturation, 
un temps pour l'approche, 
un temps pour bâtir. 

La promiscuité des uns et des autres est-elle compatible ? 

La question est posée !

Qui veut y répondre ?

 

 

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