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WILHELM REICH

 

La vie et l'œuvre de  Wilhelm Reich

Actualité de la répression sexuelle

L'œuvre de Wilhelm Reich

La recherche de Wilhelm Reich

Les sites Internet source, sur W. Reich

 

PROJETORGONE,
dans son intitulé et dans sa présentation,
fait explicitement référence à l’orgone et à Wilhelm Reich.
Qu’est-ce que l’orgone ?
Le mot « orgone » signifie : Énergie vitale, manifestation de l'énergie de la vie.
C’est une création de Wilhelm Reich.
Qui est Wilhelm Reich, quelle est son œuvre,
quelles sont ses découvertes  ?
Wilhelm Reich n’ayant pas écrit d’autobiographie ni de mémoires.
de nombreuses personnes ont noté ce qu’elles savaient de lui et de sa vie.
Certains de ces documents épars se retrouvent sur le Web.
Ce document est un assemblage de mes notes, avec une compilation
d’informations, d’idées, de phrases, d’éléments, de notes,
recueillies parmi les quelque 1500 sites du Net qui en parlent,
le tout agrémenté à la sauce de ma subjectivité

 

 

LA VIE ET L’ŒUVRE DE WILHELM REICH

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Médecin, psychiatre, psychanalyste, sociologue, homme ayant approché la politique pour ensuite s'en défaire, éducateur, chercheur, Wilhelm Reich nous offre une oeuvre vaste et complexe, toute entière tournée vers l'homme et la vivacité de la vie.

Né le 24 mars 1897 à Dobrzanica/Galicie (Autriche), dans une famille juive, il commence à Vienne des études de droit, puis s'oriente vers la médecine. Il obtient son diplôme en 1922. Il découvre la psychanalyse en 1919 et décide de se consacrer à la sexologie. En mars 1922, il épouse Annie Pink qui deviendra elle-même une psychanalyste de renom. Ensemble, ils auront deux filles, Eva (1924) et Lore (1928).

Élève très tôt apprécié puis dissident de Freud, celui-ci étant trop souvent et trop acerbement en but à ses disciples. Néanmoins, il occupe de 1922 à 1930 le poste de premier assistant dans la polyclinique psychanalytique de Freud.  L'essai sur le masochisme marque la rupture de Reich avec la doctrine psychanalytique orthodoxe. Ce que Reich rejette catégoriquement chez Freud, c'est l'hypothèse de la pulsion de mort, formulée en 1920 dans « Au-delà du principe de plaisir », lorsque celui-ci refond sa théorie des pulsions pour la faire reposer sur le couple antagoniste Eros-Thanatos. Par ailleurs, Reich donne une importance particulière au concept de pulsation de tout l'organisme comme facteur de santé psychique.

Wilhelm Reich fut l'un des plus brillant et des plus prolifiques psychanalystes de la génération des années 20-30. Ayant lui-même connu la misère, suite à la guerre de 1914, où il s'engagea comme officier dans l’armée autrichienne (sur le front italien), et confronté à divers drames familiaux, il s'intéresse très tôt aux raisons de la pauvreté, et de l'indigence intellectuelle qui l'accompagne, et s'engage activement dans les mouvements politiques, socialiste d'abord, communiste ensuite, qui étaient alors ceux qui se préoccupaient le plus de du problème de la paupérisation et qui lui permettaient d'atteindre un plus grand nombre de personnes et notamment les adolescents, en qui il voyait le sel de la terre.

Il s'inscrit au Parti Communiste, et fonde une société de recherche et d'information sexuelle "SEXPOL" entre 1920 et 1930. Il tend à politiser les questions sexuelles, cherche à développer des expériences thérapeutiques dans la classe ouvrière et, parallèlement,  tente de  justifier la psychanalyse aux yeux des marxistes, au prix de modifications incompatibles avec l'orthodoxie freudienne. C'est ainsi qu'il attribue les névroses à des troubles de la génitalité sur lesquels l'orgasme a une vertu curative et préventive (la Fonction de l'orgasme, 1927). Pour lui, la répression sexuelle joue un rôle fondamental dans le maintien au pouvoir du système capitaliste. La révolution prolétarienne doit passer par la libération sexuelle.

En 1929, il publie Matérialisme dialectique et Psychanalyse. Apres un voyage en URSS, ou il rencontre notamment Vera Schnidt qui dirige un jardin d'enfants expérimental, il présente un rapport, "Psycho-analyse und Weltanschauung" (1930), dans lequel il affirme que la psychanalyse ne peut adopter une attitude de neutralité dans la lutte sociale. Il se heurte alors ouvertement à l'ironie de ses confrères qui l'accusent de "vouloir traîner une science dans l'arène politique" ou de "recevoir des ordres de Moscou".

En septembre 1930, il part s'installer a Berlin, ville moins conservatrice que Vienne. WR critique l'organisation de la famille comme incarnation de la morale bourgeoise répressive responsable de la misère sexuelle et sociale (la lutte sexuelle des jeunes, 1932; l'Irruption de la morale sexuelle, 1932). Pendant la montée de l'hitlérisme, il explique le succès des Nazis et la déconfiture du parti communiste allemand dans « Psychologie de masse du fascisme», idéologie qu'il qualifie de "peste émotionnelle"  (Août 1933)  et l'Analyse caractérielle (1933), ouvrages dans lesquels il fait le lien entre impuissance orgastique et fascisme.

En 1933 : 29 janvier, prise de pouvoir par Hitler. Wilhelm Reich a 36 ans. Juif, communiste et psychanalyste : 3 bonnes raisons qui le contraignent à fuir Berlin. En Allemagne, les nazis ferment les Centres de consultation sexuelle. Un mandat d'arrêt est lance contre Reich. A Berlin on brûle ses livres et toutes les publications de la Sexpol.
Reich se réfugie d'abord au Danemark. Lorsqu'il arrive à Copenhague le 1er mai 1933, Le parti communiste allemand, dont il était membre, n'a plus d'existence légale depuis l'incendie du Reichstag mais les bureaucrates danois réussiront néanmoins l'exploit de l'en faire exclure l'année suivante. La même année 1934, il est exclu de l'assemblée internationale psychanalytique par E. Jones, qui le juge dangereusement bolchevik. Les nazis brûlent ses livres. Il comprendra que là aussi on le juge indésirable. Comme on lui refuse la prolongation de son permis de séjour, il déménage pour la Suède. Même scénario en Angleterre, puis en Suède. La Norvège se montre plus clémente, il va à Oslo ou il entame ses expériences sur la bioélectricité.

En 1936, il aborde la végétothérapie. En 1937, est publiée son étude « Réflexe orgastique ».  Il étend ses recherches à la charge bio-électrique des protozoaires. Recherches liées à sa conception de la pulsation vitale : tension - charge - décharge - relaxation .

Il s'intéresse aussi au cancer, qu'il met en relation avec une insuffisance d'oxygénation des tissus, un blocage émotionnel, une stase énergétique et une désintégration des cellules. En septembre, une violente campagne de diffamation se déchaîne contre lui. Elle durera jusqu'en novembre 1938.

En 1938, il fonde à Oslo l'Institut de recherches biologiques d'économie sexuelle. Mais cela ne dure qu'un temps. Apres trois ans de recherches, parution de «De bione» (Les Bions), étude sur ce qu'il considère être des vésicules d'énergie vitale, visibles au microscope à fort grossissement (entre 2000 et 4000 fois), représentant les stades de transition entre la matière non-vivante et la matière vivante. Etude qui intéresse quelques scientifiques, dont le Français Roger Du Theil, mais lui vaut d'être traite par beaucoup, de charlatan, fou, psychopathe, délirant...

En 1939, il se dirige de plus en plus vers le biologique et le scientifique, quand il doit vite émigrer aux USA. Quelques jours avant que la guerre n'éclate, Il débarque à New-York, accueilli par Théodore P. Wolfe, spécialiste de la médecine psychosomatique, il obtient un poste à la «New York School for Social Reseach», où il dispense un enseignement portant sur la biophysique de l'orgone, et sur "Les aspects biologiques de la formation du caractère"  et poursuit ses recherches dans son laboratoire privé.

En 1942, il achète une vaste propriété de 80 ha dans le Maine, qu'il baptise « Orgonon ». C'est là que s'implante ce qui deviendra la fondation Wilhelm Reich, au sein de laquelle il diversifie activement ses recherches. Il y fait construire des laboratoires et rassemble de nombreux chercheurs. Il continue ses recherches sur l'orgone, ou énergie vitale cosmique, dont la stagnation dans l'organisme serait responsable d'affections psychiques et somatiques comme le cancer. Il publie La fonction de l'orgasme (version en langue anglaise, différente de Die Funktion des Orgasmus de 1927), ouvrage en grande partie biographique qui présente une synthèse de ses recherches en prenant pour substrat l'orgone.

En 1945, il écrit « La révolution sexuelle », et en 1948, « Écoute, petit homme »,. (deux ouvrages qui vont marquer un certain courant de pensée des années 1960-1970)

En 1948, il publie la troisième édition de L’analyse caractérielle, méthode que pourtant il n’utilise déjà plus, héritée de la psychanalyse, et intervient plutôt par «l’orgonthérapie»,  basée sur la bio-énergie des émotions. C’est dans cette troisième édition qu’est intégré, avec d’autres textes importants (dont «La peste émotionnelle »), «Le langage expressif de la vie», article majeur qui ne figure pas dans l’édition originale de janvier 1933 et dans lequel Reich étudie de manière systématique la célèbre disposition segmentaire de la cuirasse. C`est que Reich a entre temps développé le lien entre énergie orgasmique et énergie psychique.

En 1949, il écrit « l’éther, Dieu et le diable » .

En 1950, il crée, à New York, l' «Orgone Energy Clinic», destinée au dépistage des maladies énergétiques (biopathies), et l' «Orgonomic Infant Research Center», dédié à l'étude de l'enfant depuis le stade prénatal jusqu'à l'adolescence.
le 15 décembre, débute l'expérience «ORANUR» (Orgonotic Anti-Nuclear Radiation). Reich enferme une aiguille de radium radioactif dans un de ses accumulateurs. L'objet en est de vérifier si l'orgone concentré peut contrer les effets mortifères des radiations atomiques. L'année suivante, l'expérience ORANUR se poursuit (décembre 1950 à mai 1951). Lui-même et ses assistants, dont sa fille Eva, en sortent malades. Il poursuit ses travaux sur les bions, vésicules chargées d'énergie électrique, le protoplasme, la biopathie du cancer et les moyens d'augmenter la résistance du malade à l'aide des accumulateurs d'orgone.  Il écrit « la superposition cosmique ».

En 1952, construction du premier Cloudbuster (brise-nuage) destiné à agir au travers de l'orgone atmosphérique sur la concentration ou la dissipation de nuages. Expérimentation du lundi 6 juillet 1953 à Hancock. Les journaux locaux signalent plusieurs pluies inespérées. Les 18 et 19 octobre, un représentant des Archives Sigmund Freud, Kurk Eissler, vient l'interviewer. Au cours de deux longues conversations prises au magnétophone il discute de son oeuvre et de ses relations avec Freud. Il en résultera un livre très vivant: « Reich parle de Freud » .

Le travail de Reich finit par attirer l'attention des pouvoirs publics. La même année, avec la collaboration de l'American Medical Association  et des milieux psychiatriques américains, la Food and Drug Administration  ordonne une enquête contre Reich et sa fondation, convaincue que les accumulateurs d'orgone, les couvertures et les entonnoirs portent atteinte à la santé des malades crédules, tout en les écartant des soins médicaux classiques dont ils auraient le plus grand besoin. C'est ainsi qu'ils interdisent à Reich d'expédier ses inventions aux 4 coins des Etats-Unis. Reich refuse de comparaître devant le tribunal, car selon lui ses travaux relèvent d'une Recherche Naturelle fondamentale qui est à elle-même sa propre justification, et n'a pas en conséquence à être défendue devant une quelconque juridiction.

Le 19 mars 1954, une décision de justice est prise à son encontre par défaut. Par la suite, Wilhelm Reich est accusé d'outrage à magistrat pour avoir refusé de se conformer à cette injonction. Poursuivi par un tribunal en Mai 1956, il est sévèrement puni. Dans un jugement tout à fait inhabituel, l'Etat du Maine ordonne la destruction par le feu de ses écrits. Condamné à deux ans de détention et à une amende de 10000 $ pour outrage à la cour, car un de ses assistant a été arrêté lors du déplacement d'un déliteur de nuage à plus de 1000 km de là, Wilhelm Reich est incarcéré le 12 mars 1957 au pénitencier fédéral de Danbury, Connecticut. Le 22, on le transfère à celui de Lewisburg en Pennsylvanie où il se porte volontaire pour suivre un protocole d'expérimentation médicamenteuse, afin de voir réduire sa peine. Toute prison détruit, tout autant que ces satanées expérimentations médicamenteuses, celle-ci tuera encore : Wilhelm Reich y mourra dans la nuit du 3 novembre 1957 d’une embolie pulmonaire..

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Actualité de la répression sexuelle

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Reich sera l'objet durant toute sa vie, des critiques les plus virulentes. Elles auront pour effet de faire oublier le grand pionnier qu'il aura été dans le domaine de la recherche sur la libido, au profit d'une image sulfureuse, due en grande partie à ses mœurs fort libres et au fait qu'il ait cultivé l'indiscipline.

En 2004, La répression sexuelle sévit toujours, commandée par des morales plus ou moins rigides, répression dont les femmes sont les premières victimes. Dans les pays riches, la libéralisation des mœurs s'exprime surtout par un déluge d'images de femmes nues et des discours empreints d'un hédonisme compatible avec l'ordre social. Mais la persistance de la violence, tant dans les pratiques que dans les fantasmes, montre que si les sociétés modernistes ont, chez elles, parfois fait reculer un peu la misère sociale, la misère sexuelle reste la chose la mieux partagée.

 

 
L'ŒUVRE DE WILHELM REICH

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L’œuvre de Wilhelm Reich est dense et multiple, aussi est-elle habituellement divisée en trois périodes successives :

1)            de 1919 à 1927, la période psychanalytique, durant laquelle il travaille intimement aux côtés de Freud. (Die Function des Orgasmus 1927)

2)          de 1928 à 1938, une période freudo-marxiste où, très engagé socialement, il réussit une synthèse des apports de Freud et de Marx au sein de ce qu'il appelle la Démocratie du travail.

3)          de 1938 à 1957, une période orgonale (l'énergie de la vie) dans laquelle l'essentiel de ses travaux est consacré à une recherche approfondie sur le phénomène du vivant et sur l'énergie vitale émanent de ce qu'il a nommé orgone : la vie incroyablement cosmique. (La superposition cosmique.)

Cette division, pour schématique et arbitraire qu'elle soit, a le mérite de nous montrer, d'un coup d’œil, l'évolution de l'activité de Wilhelm Reich dont, chose certaine, il à lui-même sans cesse, tout au long de ses recherches, réévalué les résultats obtenus.

 

Aujourd'hui, l'héritage thérapeutique reichien se divise en trois courants principaux :

·              le courant orgonomique auquel se rattache l'analyse reichienne, avec une teinte plus analytique que celle d'autres écoles;

·              le courant bioénergétique

·              un troisième, plus difficile à cerner vu qu'il regroupe les apports personnels de différents continuateurs qui ont souvent donné des appellations nouvelles à leurs pratiques, sans même toujours reconnaître ce qu'ils doivent à W. Reich

 

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LA RECHERCHE DE WILHELM REICH

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Le point de départ de la recherche  de Wilhelm Reich est la psychanalyse Freudienne. Il fait la jonction entre la psychanalyse de Freud et la critique économique de Karl Marx, après avoir saisi la cohérence et la sagacité de chacune des deux pensées. Homme libre, il a été déçu par l'évolution du communisme russe, dont il a dénoncé les formes de "fascisme rouge" et par la société autoritaire, grande pourvoyeuse de souffrances affectives et matérielles, dont il dénonce aussi le "fascisme noir".

WR expose une vision de la société qui, pour pouvoir avoir la mainmise sur l'individu, tend à réprimer la sexualité (Premières théories sur l'orgasme en 1922). Sa théorie des pulsions est plus physiologique que psychique. On admet les travaux de Reich comme étant à l'origine de toutes les démarches analytiques intégrant la dimension corporelle.

En 1927  W. Reich avance des hypothèses audacieuses dans « La Génitalité dans la théorie et la thérapie des névroses ». Cet ouvrage, ainsi que d'autres écrits, provoquent une rupture avec l'école freudienne. Il a l'idée d'associer le toucher à la parole et montre ainsi l'importance du corps dans la cure psychique. Ses recherches l'amènent à questionner le tabou de la sexualité et  à mettre en évidence "la fonction de l'orgasme" comme régulateur psychique et social. Sa vision du corps énergétique est alors révolutionnaire. Il crée une géographie corporelle organisée en zones de tensions, mémoire musculaire et posturale des blocages affectifs. Ces sept anneaux de tension sont, de haut en bas les segments : oculaire, oral, cervical, thoracique, abdominal et pelvien. Cette "cuirasse musculaire et caractérielle" témoigne de l'histoire de l'individu et fonde "la lecture du corps".

Dans le noyau de toute névrose il découvre une répression des besoins sexuels (émotionnels) qui commence dés l'enfance. Selon le moment et l'intensité de la répression des besoins pulsionnels par l'entourage de l'enfant, se constituent les différentes structures caractérielles qu'il appellera: les "cuirasses caractérielles". La restauration de la puissance orgastique est la condition nécessaire pour faire disparaître les symptômes névrotiques ou les maladies psychosomatiques. Il établit le rapport entre les cuirasses caractérielles et corporelles, et les troubles psychiques. Il développe la "végétothérapie", thérapie corporelle qui est à la base des thérapies corporelles actuelles (comme le cri primal ou la bio-énergie).

W. Reich fait des recherches en biologie, isole une énergie vivante, "l'énergie d'orgone", présente dans toute cellule et existant à tous les niveaux de l'univers (chez les êtres cellulaires les plus primitifs, chez l'homme, dans le cosmos...). La vie serait pour lui, avec l'orgone et les bions, comme une unité de substance matérielle et d'énergie présente dans chaque cellule.

W. Reich rejette la pulsion de mort (Thanatos, opposée à Éros, pulsion de vie), qui, selon lui, signifie l'abandon du concept fondateur et central en psychanalyse : la sexualité. Il nie également l'universalité du complexe d'Oedipe parce qu'à ses yeux la répression sexuelle n'est pas indispensable au développement de la vie sociale, le refoulement et la sublimation ne servant qu'à maintenir le système capitaliste (Matérialisme dialectique et psychanalyse, 1929). "Dans la lutte sexuelle des jeunes" 1932, il attaque la morale conjugale et la famille, responsables de la misère sexuelle et de la société injuste et autoritaire. Il est le premier psychanalyste à poser le problème du socio-économique dans la genèse des troubles psychiques. 

 

Quelques citations de Wilhelm Reich :

>> Tu projettes ton énergie vitale quand tu te sens bien et quand tu aimes, et tu la rétractes vers le centre de ton corps quand tu as peur.

>> J'ai découvert ce qui faisait de toi un esclave : tu es ton propre argousin. Tu es seul et unique responsable de ton esclavage. Toi et personne d'autre. Moi, je te le dis : ton seul Libérateur, c'est TOI !

>> Tu ne songes qu'à dévorer ton bonheur, c'est pourquoi il t'échappe. Il ne tient pas à être dévoré par toi  !

>> Lorsqu'il n'y aura plus d'amants heureux, le ciel perdra sa couleur.

>> Les partis de la liberté vivent de l'impuissance de leurs partisans

 

 

LES SITES INTERNET SOURCE, SUR REICH

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Reich, sa vie, son œuvre
http://membres.lycos.fr/rr0/ReichWilhelm.html

Reich, les lignes de forces et le massage néo-reichien
http://1libertaire.free.fr/Reich05.html

Glossaire d'orgonologie
http://acorgone.free.fr/Glossaire.html

Association pour la connaissance de l’orgone
http://acorgone.free.fr/

Présentation de W. Reich
http://1libertaire.free.fr/Reich11.html

Reich et l’écologie libidinale
http://www.ecologielibidinale.org/fr/miel-faq-fr.htm#faq-Reich

Reich : Amour, travail, connaissance
http://membres.lycos.fr/orgonium/cadreindex.htm

Reich et l’anarchisme
http://www.lsr-projekt.de/poly/frwrlex.html

Reich et Psychologie de masse du fascisme
http://www.anti-rev.org/textes/Brohm00a/index.html

Matérialisme et dialectique selon Reich
http://www.psychanalyse.lu/articles/SimonelliMaterialismeDialectique.htm

Reich et la répression sexuelle
http://www.ecologielibidinale.org/fr/miel-faq-fr.htm#faq-Reich

Reich et « ORGONON » Rangeley, MAINE (USA)
http://www.wilhelmreichmuseum.org/

Reich et formation du caractère et sexualité battue en brèche
http://www.sospsy.com/Bibliopsy/Biblio/biblio037.htm

Reich, peste émotionnelle, imaginaire social, décembre 2003
http://www.travail-social.com/oasismag/article.php3?id_article=196

Reich sans Freud, Marx, l’orgone
http://fraternitelibertaire.free.fr/reserve/wilhelm_reich.rtf

Reich et l’analyse bioénergétique

Reich, le massage néo-reichien

Reich et la libido au forum social européen
http://paris.indymedia.org/imprime_article.php3?id_article=9309

Reich et l’orgone : le mouvement des passionnés
http://membres.lycos.fr/orgonium/cadreindex.htm

La fonction de l’orgasme revient en force !
http://www.largeur.com/expArt.asp?artID=42

Reich et le caractère génital
http://www.sospsy.com/Bibliopsy/Biblio/biblio039.htm

Reich et le névrose caractérielle la résistance et le caractère
http://www.bopsecrets.org/French/reich.htm

Reich et le caractère, mode d’emploi
 http://perso.wanadoo.fr/leuven/reich1.ht

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