Qu'est-ce qu'aimer ?
Chacun a sa propre
conception de ce que peut être aimer. Je vous propose une exploration des
points de vue des uns et des autres. J'aimerais que ce document devienne
collectif, par l'apport que pourraient faire les lecteurs, en complétant les
idées exprimées. Il y a en chacun d'entre nous des facettes souvent
complémentaires et parfois antagonistes. Alors, pour tous, ce qu'est aimer,
c'est un petit peu de chaque aspect, en des proportions fort variables ! Le but
de ce document n'est pas à juger, ni même à dire ce qui est mieux, même si
nous avons chacun notre avis la-dessus, le but de ce document est d'aider à
voir clair, même si ce qui y est écrit est parfaitement subjectif et partial
.
Que chacun prenne ici ce qui sera bon pour lui !
Observons donc les homo-erecto-sapiens-evolutis sous leurs aspects les plus communs :
1 - Ceux qui ne se
posent pas de question :
aimer, c'est
désirer.
On voit une fille ou un garçon, appelons-le "l'autre"
On se met à désirer l'autre parce qu'il y a correspondance avec des critères
internes, ou des fantasmes. alors on désire, on veut posséder.
En même temps, il y a une immense misère affective. Des millions de gens nous entourent, mais c'est la misère, la disette, on crève de faim d'amour. Alors, le tout petit peu qu'on a, qu'on a réussi à posséder, après bien des efforts, il faut le garder, l'enfermer. On est insatisfait et toujours en manque. Alors si l'autre possède un amour un peu plus grand, on a envie de posséder cet amour-là aussi. Et on a envie d'être à la place de l'autre dans cette relation. Cela s'appelle la jalousie.
Ici, on confond amour et
désir. Et comme l'objet du désir risque de foutre le camp, on a peur, on
veut le mettre sous clé, on est jaloux de tout ce qui approche et regarde, plus
on désire, plus on est jaloux, alors la jalousie devient une preuve d'amour !
La jalousie est pour beaucoup de névrosés la preuve de l'Amour. (c'est même
ainsi qu'on reconnaît les névrosés, mais n'allez pas le leur dire, ils se
fâcheraient.)
Aimer, dans ce cas, c'est désirer, c'est vouloir posséder.
2 - Ceux qui ont lu Saint-Exupéry
:
Aimer,
c'est regarder ensemble dans la même direction.
Certes, avoir les mêmes objectifs, c'est le début du lien, du partage, d'un bout
de chemin qu'on va faire ensemble.
Souvent, cela ne signifie pas la disparition d'un amour-possession, mais
réciprocité et possessivité mutuelle. la forme est policée, passée au
lustrant pour être douce et brillante.
Nous nous auto-possédons ensemble. Allons de l'avant. Comme l'aveugle et le
paralytique.
L'égoïsme à deux (voire familial) c'est bien plus confortable et moins
culpabilisant.
Saint-Exupéry, c'est bien, à condition d'avoir lu Citadelle. Mais qui l'a lu
?
3 - Ceux qui sont poètes :
<<Je ne t'aime pas telle une rose de sel,
topaze, œillets en flèche et propageant le feu.
Comme on aime de certaines choses obscures, c'est entre l'ombre et l'âme, en
secret, que je t'aime. Je t'aime comme la plante qui ne fleurit, qui porte en
soi, cachée, la clarté de ces fleurs, et grâce à ton amour vit obscur en mon
corps le parfum rassemblé qui monta de la terre.
Je t'aime sans savoir comment, ni quand, ni d'où, je t'aime sans détour, sans
orgueil, sans problèmes : je t'aime ainsi, je ne sais aimer autrement. Je
t'aime ainsi, sans que je sois, sans que tu sois, si près que ta main sur ma
poitrine est à moi, et si près que tes yeux se ferment quand je dors>>.
Pablo Neruda, La centaine d'amour, No. 17, Coll. Poésie, Gallimard, 1995, p. 45
Deux corps face à face sont parfois deux
vagues, et la nuit est océan.
Deux corps face à face sont parfois deux pierres, et la nuit, un désert.
Deux corps face à face sont parfois racines enlacées dans la nuit.
Deux corps face à face sont parfois des couteaux, et la nuit, étincelle.
Deux corps face à face sont deux astres qui chutent en un ciel vide."
Octavio Paz, traduit de l'espagnol par
Jean Orizet, Dossier Poètes du Monde,
choix et présentation de Jean Orizet,
mars 2003, Le Cherche Midi, page 53.
Bon. Et alors ?
4 - Ceux qui sont
cathos/évolués/bien-pensants :
Aimer, c'est
donner.
Là, on croit avoir enfin compris. Pas que chez les catho d'ailleurs. Chez les
intellectuels, chez les chercheurs de spiritualités, dans le "niou-aidge",
c'est tout à fait politiquement correct.
Alors, on investit dans le don, à fond la caisse. On dépense sans compter, son
temps, son émotionnel, sa disponibilité, son argent, son corps, ses
sentiments. Tout ce qui peut être donné y passe. Même son avenir et sa
santé.
C'est tellement gratifiant d'avoir donné ! Pensez, on peut récolter le
centuple. (bible dixit)
Le problème c'est que la gratification, le merci, la rentabilité, le retour
sur investissement ne sont pas au rendez-vous.
Tout simplement parce que c'est le Bénéficiaire qui ne joue pas le jeu, qui
n'est pas au rendez-vous, qui ne renvoie pas l'ascenseur. Hé ! le
bénéficiaire n'a pas été mis au parfum au début, alors pourquoi voulez-vous
qu'il soit présent à la fin?
Aimer, c'est donner !!
Finalement, tout bien réfléchi, c'est facile. Et très dédouanant.
Voyons, qu'est-ce que je vais bien donner aujourd'hui? quel est l'état de mes
stocks ? Ah, pour l'heure je n'ai rien à faire et je suis seul(e), je vais donc
donner du Temps et de l'Émotionnel. Ca me changera. Pas d'Écoute, je n'en ai
pas assez pour moi. Pas de Partage non plus aujourd'hui, je ne suis pas assez en
forme.....
Si aimer c'est donner, alors c'est moi qui choisis ce qui va passer de moi vers
l'autre. C'est moi qui choisis ce que j'ai envie de donner (tel est mon bon
plaisir) et le moment. Et si l'autre n'est pas content, ne comprend pas, il
faudra qu'il fasse avec. Même que s'il n'en veut pas, que je te vais le lui balancer
au travers des gencives ! m'enfin !
Coté accusé de
réception, il y a comme une déficience. Pas grave, quand on donne, ce n'est
pas pour recevoir en retour !
Hé ! Mais si ! Hypocrite que je suis ! si je donne ainsi, c'est bien pour
recevoir en cadeau la confirmation que j'existe, que je suis important pour
l'autre, que j'ai une place dans sa vie? Si je donne ainsi, c'est pour
l'illusion que nos trajectoires ont un moment fusionné, qu'une symbiose s'est
réalisée.
Si je donne, c'est la preuve que je suis un être social, ouvert à
l'autre, un humaniste.
Forcément, si je donne, l'autre DOIT m'être redevable.
Il y a donneur. Il y a bénéficiaire du don.
Le donneur est en position de force, en position supérieure, en position de
responsable, en position de protecteur. Surtout pas en position d'égalité avec
le bénéficiaire. Tout cela est somme toute très sain, naturel et dans l'ordre
des choses quand il s'agit de la relation Mère / Petit enfant.
Quand il s'agit d'une relation amoureuse adulte, cherchez l'erreur ...
5 - Ceux qui misent
sur le partage
Ceux-là ont
compris la nécessité d'une relation égalitaire pour fonder l'amour. Ils ont
aussi compris l'importance du partage, du micro-projet commun vécu ensemble.
Des pommes de terre à l'eau épluchées ensemble et mélangées à des morceaux
de hareng-saur ont un tout autre goût, partagées et dégustées ensemble sous
un pont de Paris (un grand merci aux restos du cœur) !!..
La cuisine et les repas, les lectures, la tendresse, toutes choses, ont un tout
autre goût, un tout autre sens si elles sont partagées. Au point que
l'essentiel n'est pas dans l'objet mais dans le partage. Qu'importe le vin
pourvu qu'on ait l'ivresse, qu'importe l'objet, la nourriture, la vie, pourvu
qu'on partage.
Le partage fonde la communication réelle. Il est complicité, aventure vécue.
Le partage EST la vie. Tout ce qui n'est pas partagé devient alors sans intérêt.
Mais le partage est alors
dépendance à l'autre.
Comme si un organisme blessé et incapable de trouver
son propre plaisir seul, castré dans son ressenti, ne pouvait vivre alors que
par contagion, par procuration du plaisir qu'il procure à l'autre et échange
avec lui.
Hors l'autre, point de salut ! L'autonomie en a pris un sacré coup.
6 - Ceux qui se la jouent
"les pêcheurs de perles"
Vous connaissez
l'opéra de Bizet, les Pêcheurs de perles ?
voici de braves gens très pauvres mais-zeureux qui gâchent leur vie et leur
santé à pêcher des perles dans les océans hostiles. Et voila des personnes de
bonne volonté, un rien hospitaliers-sauveteurs dans l'âme, qui sont persuadés
qu'il y a au fond de chacun un trésor englouti à repêcher, un potentiel à
faire émerger, une vie latente à énergiser.
C'est tout à la fois "aimer c'est donner" et "je roule pour
moi"
Ils voient l'autre en son devenir. Dans la fleur, ils voient le fruit. dans la
brindille, ils voient l'arbre. Ils espèrent. Alors le rapport avec l'autre est
du type Protecteur/Objet de protection. Il est bon de voir l'homme en son
devenir au travers du jeune enfant. Il est imprudent (et illusoire) de faire de
même avec son compagnon, de tirer plaisir et contentement non de ce qu'il est
mais de ce qu'il sera.
Car il s'agit
certes de donner, mais surtout (à les entendre) de tirer profit d'un compagnon
qui, c'est sûr, va finalement s'améliorer avec le temps, la patience, l'amour
et l'abnégation prodigués. Ce sont très souvent des femmes, épouses-victimes
d'un aveuglement de jeunesse, qui se retrouvent avec un mecton
h.o.d.i.e.u.x. mais sont persuadées, c'est sûr ! qu'il va changer, car il est
riche en potentiel. Las, las ...
Ce qui fait leur
différence avec les pêcheurs de perles, c'est que EUX, à la fin, en trouvent,
des perles !
7 - Ceux qui pensent important de s'aimer soi-même
Nous entendons souvent
dire que pour arriver à aimer quelqu'un, il faut s'aimer soi-même.
L'idée est bonne ! Ce sont les évangiles qui enseignent : tu aimeras ton
prochain comme toi-même ! Donc logiquement commencer par s'aimer soi-même ! car
si on se deteste, comment aimer l'autre, s'pas ?
Mais comment fait-on pour s'aimer soi-même ?
Eh bien, il faut agir de la même façon que pour la personne qu'on veut aimer.
Nous devons nous prodiguer des encouragements, des paroles d'appréciation, de
la douceur et des sourires.
Nous devons abandonner les jugements sévères que nous portons sur nous-mêmes
et remplacer les anciens messages de dépréciation par des affirmations plus
positives. Notre engagement envers nous-mêmes doit aussi prendre en
compte les relations que nous entretenons avec les autres.
Est-ce qu'une relation blessante est bonne pour nous ? Que faire pour
faire évoluer une relation où nous n'arrivons plus à nous aimer nous-mêmes
convenablement ? Sommes-nous prêts à prendre les moyens d'être heureux ?
Prendrons-nous le risque de développer d'autres relations, en partant de
meilleures bases ?
Je peux m'aimer moi-même lorsque je suis en relation avec d'autres personnes.
Je garde contact avec ce que je suis, avec la valeur inaltérable qui est la
mienne.
" L'homme est toujours parfait, sinon, il ne pourrait jamais le devenir,
mais il faut qu'il s'en rende compte " (Propos de Linda)
Problème : à part la philosophie, ça mène ou ?
8 - Ceux qui pensent
multimédia universelle
Ceux-là ont
misé sur les bienfaits de la "communication" tous azimuts.
La panacée à tous les problèmes réside dans le dialogue. Dans
l'établissement d'un consensus. Discutons, dialoguons, exprimons nos
divergences. aimons universellement.
Si le contact n'est pas établi, c'est qu'on n'est pas en phase, c'est qu'on
donne priorité aux aspirations limitées à sa propre personne, c'est qu'on
ne pratique pas la CRNV (Communication Rationnelle Non Violente) c'est qu'on
est pas sur la
bonne fréquence, ou la bonne longueur d'ondes (à la fois la même chose
et l'inverse), c'est qu'on ne pense pas en priorité au bien être le plus
profond et le plus durable du plus grand nombre.
Je reçois l'autre 5 sur 5. j'émets de même, alors on se
comprend. Et comme tout comprendre ce serait tout pardonner (dixit Mme de Staël),
alors tout baigne. ! Mais le problème de la communication universelle, c'est que si elle
aide la compréhension des autres, elle ne favorise pas le contact réel avec 1
personne en particulier et avec l'autre en général.
Et si on communique bien avec les autres, si on est en phase, alors on arrive à
l'harmonie. Ô Harmonie, universelle panacée, (certains revendiquent pour toi la
première place) qui, privilégiant ce qui va dans le sens du
bien le plus vaste dans une pensée logique et rigoureuse, répand dans certains
milieux le plus merveilleux des clones de l'amour: l'Amour Universel. Positiver est
démodé. Il faut co-o-pé-rer. Il va sans dire que aimer n'a ici plus aucun
sens. Juste une accroche pour intellectuel. Pas grave, c'est voulu.
L'amour est-il désir, énergie vitale, superposition cosmique ??. Foutaises vite dépassées par la recherche du bien commun le plus vaste
!
9 - Ceux qui misent
sur l'ouverture.
L'ouverture !! Il ne
suffit pas de se dire (ou de se vouloir) ouvert pour l'être.
L'ouverture est un état, un résultat, pas une stratégie ! Certains parlent de
"lâcher-prise".
Et aimer, là-dedans ?
Aimer alors n'est pas donner.
D'abord, aimer, c'est LAISSER ÊTRE l'autre.
Cela signifie qu'on reconnait à l'autre sa personnalité, son devenir, son
chemin, et que son chemin n'est pas forcément le notre.
Ensuite, Aimer, ce n'est pas donner, nous avons vu combien c'est facile et
égoïste finalement!
Aimer c'est LAISSER PRENDRE.
Ici, le donneur ne choisit plus. c'est le bénéficiaire qui fait le choix de
chercher et prendre en moi ce qui va être bon pour lui. Bien évidemment, si je
suis verrouillé, bloqué, fermé, l'autre ne trouvera rien de disponible qui
puisse lui être bénéfique !
J'entends les exclamations des craintifs :
Comment ? s'ouvrir sans contrôle,
sans préavis, à tout, à tous, mais c'est la porte ouverte à tous les abus,
c'est de l'inconscience, du masochisme !!
Hé oui , c'est la
porte ouverte. Aimer, alors, est un état. Pas une démarche. Encore moins une
stratégie. C'est se rendre accessible à l'autre.
Donc, aimer, c'est être assez ouvert pour que l'autre puisse venir prendre !
Cet aimer/laisser-prendre ne s'acquiert pas, ne se programme pas, ne se commande
pas.
Il est disponibilité sereine à l'autre, il est transformation.
Sauf miracle (laissons place à l'exceptionnel) il est résultat d'un long
chemin en développement personnel. Une personne dans cet état d'amour, cela se
sent. cela se reconnaît. Pas besoin de mode d'emploi ni d'explication. Celui
qui est dans cet état d'amour ne s'aperçoit même pas qu'il a
"donné", que l'autre y a trouvé son compte. Ce qui a été
"pris" lui semble souvent si peu important qu'il n'aurait pas imaginé
que si insignifiante chose puisse intéresser autrui !
Tandis que d'autres commentent :
Laisser prendre
quoi ? On ne peut laisser prendre que ce que l'on a et à condition d'être
plein de quelque chose ! alors que moi, je suis de plus en plus vide, vidée !
je n'ai que l'amour à partager !
Ah ! Nous
arrivons à un paradoxe ! C'est peut-être celui qui croit avoir le moins qui
donne le plus, simplement parce que ne croyant rien avoir, il n'a rien à
retenir ni à protéger. Toi qui dis cela, tu te sous-estimes ! tu dis être
pauvre ? qu'en sais-tu ? à quelle aulne as-tu mesuré ta richesse ?
Et là encore, les valeurs que tu crois importantes pour l'autre, ce n'est
probablement à celles-là qu'il viendra s'abreuver ... et t'enrichir, tu l'a déjà
compris, toi qui parles fort justement de ne rien avoir que l'amour à partager.
L'amour est d'abord superposition cosmique, interpénétration, échange corporel vibratoire et énergétique. Mais l'Écoute, l'Ouverture, la Disponibilité, l'Accueil, la Tendresse, la Compassion, la Générosité, c'est aussi cela l'amour, et c'est cela qui est bon, c'est cela qui se partage, se donne, s'échange, se distribue.
10 - Amour et liberté
Si aimer est
un laisser prendre, que devient l'amour ?
L'amour est-il
compatible avec la liberté ?
Tous les amoureux en couple fermé vous diront que non s'ils sont sincères.
Sinon ils vous diront que oui, l'autre est libre, que même ils lui font
"confiance ". La confiance étant un contrat implicite et
particulièrement hypocrite ou l'autre s'est engagé à ne pas utiliser sa
liberté !
J'ai déjà écrit que aimer,
c'est laisser être l'autre.
Les sources de l'amour peuvent être le désir, la liberté, la paix. Elles sont
alimentées par l'orgone, énergie vitale, source de toutes les vies, (Éros
pour Freud) L'amour EST l'énergie par excellence.
Aimer, c'est aussi ré-initier l'autre à sa liberté en le
re-vitalisant. C'est, au nom de l'amour,
lui faire re-découvrir comment
re-déployer ses ailes, comment
re-établir le
contact perdu avec les autres, comment porter un regard rénové sur le monde,
avec la tendresse en partage.
Que vaut le geste d'aimer
s'il est contrainte, absence de spontanéité, respect de contrat ?
Que vaut l'amour si l'autre n'est pas libre de sa réponse, dans une question
souvent piégée ?
Que vaut l'amour s'il est soumission, habitude, politesse, moment obligatoire, passage
obligé ?
Que vaut l'amour s'il est limité par les névroses de l'autre ?
Et la liberté de l'amour
est aussi le droit de lui dire non.
11 - Amour universel
Mars 2008
Le moment serait-il venu d'ouvrir
à une autre dimension, fort difficile à imaginer,
ou on pourrait parler d'Amour Universel ?
La visite du site qui suit peut prendre des heures, et être fort
perturbante...
cette autre dimension, ces Etres de Lumière, c'était pour moi inconcevable il y
a quelques années.
Maintenant, je m'interroge...
http://assoc.pagespro-orange.fr/ciel-a-la-terre/FR/Amour.htm#Q2
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ad majorem amoris gloriam.
Pour la plus grande gloire de l'amour.
Jean Houlmann - Décembre 2002 - Février 2004 - Juillet 2006 - Mars 2008
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