VERS CHAPITRE 2.2.       vers généralités 

>>>VISITE GUIDÉE>>>

   2.1. PHILOSOPHIE DU PROJET

2.1.1. Quelle sorte de communauté ?

Projetorgone est  construit sur une convivialité joyeuse, mais aussi affective et sexuée, c’est à dire fondé sur l’amour naturel, la tendresse, l’affectivité, et une sexualité libre, ici appelée "polyfidélité" , associée à  un mode d'emploi .  
Il faut comprendre par là le droit absolu de chacun d’initier et de vivre la spontanéité de relations affectives et sexuées non exclusives de son choix, tout autant que son désir d’isolement, mais aussi de participer à un climat chaleureux incitant au contact avec tous et toutes. 
Le projet demande donc des participants ayant fait le choix d'un environnement où il est possible de créer des liens duels multiples affectifs, sexués et simultanés avec d'autres communautaires. Cette attitude n'est en rien  incompatible avec une ou plusieurs relations privilégiées de couple ouvert.   

Projetorgone est à l’opposé de la communauté de couples traditionnels.

Il se fonde aussi sur des valeurs humanistes, écologiques, de partage et de don.
Soucieux de l’évolution catastrophique de la planète, le Projet s’efforcera par le choix de la simplicité volontaire,
de sortir de la chaîne surconsommation/nécessité de gagner de l’argent-stress et fatigue/passivité.

2.1.2. Où et Avec qui ?

Projetorgone sera un espace des possibles :

Le lieu maintenant choisi en Combraille : LES PUITS DE LACHAUD, sera un espace d’innovation, un espace de travail et de repos pour artistes, artisans, thérapeutes, retraités,  jardiniers, ouvriers, ingénieurs, végétariens, créateurs, cultivateurs, amoureux de toutes sortes…

Projetorgone s’adresse à des personnes qui, par un long chemin de développement personnel :

Projetorgone est pluri-générations, s’adresse à tous, hommes, femmes, enfants, de tous âges. Actifs, salariés, indépendants, retraités, sans travail dans le système actuel de société, avec ou sans enfant(s). 

Le fait de devoir vivre dans une société qui nous coupe systématiquement de la rencontre avec les autres générations appauvrit l’amour, réduit le dynamisme vital. Celui-ci ne subsiste que dans l’échange, le mélange, l’osmose. 

 

2.1.3. Couples ou célibataires ?

(Nous reprenons dans ce chapitre des données déjà décrites dans les généralités)

Une communauté, la plupart du temps, vit plutôt en semi-autonomie, souvent isolée à la campagne, dans une sorte d’autarcie affective de fait. Vivre une sexualité normale, une affectivité enrichissante suppose des relations affectives et sexuées satisfaisantes en qualité et … en quantité. Dans une communauté, dans notre génération sida, trouver l’autre ou les autres, n’est pas évident.
Faut-il pour un peu de tendresse, quitter les autres et la communauté, faire 2 heures de route, ou vivre castré en ermite  ?

Si les communautaires en relation de couple ont par définition ce qui leur faut, il n’en est pas de même des célibataires qui doivent :

 

2.1.4. Trois sortes de personnes

On peut dire qu’il pourrait y avoir en communauté, trois sortes de personnes :

Nous avons déjà décrit  le couple traditionnel   et le couple ouvert.

Il faut ici entendre par couple traditionnel, certes une relation affective privilégiée entre deux personnes, mais surtout un état d’esprit qui crée chez l'une (ou les deux !) , une position de non-autonomie d’action. Chaque élément du couple vit en symbiose avec l’autre. La quasi totalité du temps, il ressent la jalousie ou la frustration quand l’autre fait une rencontre, en fait, il vit l’autre comme étant sa propriété, (même s'il ne le reconnaît pas) dont il a jouissance exclusive et usufruit. Ce droit d’exclusivité sur l’autre, il l’appelle « confiance » ou « fidélité »
Les tenants du couple classique ont souscrit un contrat réciproque de castration, de limitation, fondé sur une copropriété théoriquement symétrique de l'autre, assorti d'une interdiction de regarder ailleurs.  

Celui (celle) qui vit  autrement ( = en couple "ouvert" ou seul) a compris que possessivité et jalousie sont des névroses qui se soignent. Il rencontre les autres selon son humeur, avec simple tendresse ou grand élan du cœur. Il (elle) est spontané et se donne. S’il (elle) a envie de rencontre sexuelle avec l’autre, il suit son désir, sachant que sa relation privilégiée de couple en sera enrichie et plus joyeuse.

Implicitement l’élément de couple autrement s’exprime ainsi :

« Ta capacité de vie est tellement riche et grande que je ne peux ni ne dois être TOUT pour toi. Tu dois exprimer et vivre tes désirs et tes besoins, même si je ne suis pas en mesure de les satisfaire personnellement. Aimer, c’est laisser ÊTRE l’autre »

Projetorgone souhaite rassembler des personnes visant à cette capacité de liberté amoureuse jointe à la capacité de créer des liens affectifs pluriels durables, dans la vie des bons et mauvais  jours, et non dans des situations hédonistes momentanées comme certaines soirées de polyamour et autres rainbow gathering... 

Projetorgone vise à rassembler des personnes pour une vie de tous les jours, et pas seulement pour d'idylliques moments de fêtes.

Dans une communauté de 20/50 personnes, et à fortiori de 5/10 personnes, la pratique enseigne qu’il y a très vite incompatibilité entre les personnes de type « couple traditionnel » désirant le rester, et les personnes de type « autrement. »

>>>VISITE GUIDÉE>>>>    

 

Tu souhaites commenter, ajouter, compléter, rectifier, critiquer, tu es le bienvenu >>>>>> 

 

vers chapitre 2.2.        vers généralités 

RETOUR AU SOMMAIRE GÉNÉRAL       RETOUR PAGE MODIFICATIONS 

Mise à jour le 10/03/08